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La Contemporaine
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Les expositions


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Expositions organisées de 1944 à 2002


Exposition Ripostes ! Archives de luttes et d'action, 1970-1974
15 novembre 2023 – 16 mars 2024, la Contemporaine

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Ce retour, par les archives, sur les années Pompidou telles que vécues par la gauche extra-parlementaire devrait contribuer à éclairer notre présent. Nombre de questions soulevées alors restent en effet d’une grande actualité, qu’il s’agisse par exemple de la dénonciation de la violence « légitime» de l’État, de l’invention de nouvelles formes de mobilisation, du sort réservé aux militants ou de l’engrenage répression/radicalisation.

Sans chercher à proposer des conclusions définitives, elle questionne le rapport des organisations d’extrême-gauche à l’illégalisme et à la violence, symbolique ou réelle, dans un contexte de raidissement de l’État (effets de la « loi anti-casseurs » votée en juin 1970 ; politique de Raymond Marcellin, ministre de l’intérieur ; etc.). Elle est construite de manière à restituer prioritairement les points de vue — fondés sur une mémoire et une culture politiques, mais relevant aussi de réflexions plus philosophiques — les répertoires d’action et les interrogations de ceux qu’on nommait alors « les militants » (membres d’organisations politiques, jeunes, ouvriers, paysans, travailleurs immigrés, artistes, intellectuels, etc.). Avec une distance se voulant pédagogique, elle rend compte, ainsi, de la diversité des politiques de riposte — de la désobéissance civile et des actions non-violentes à la tentation de l’action armée en passant par de multiples expériences de contestation et d’insubordination.

Ce retour, par les archives, sur les années Pompidou telles que vécues par la gauche extra-parlementaire devrait contribuer à éclairer notre présent. Nombre de questions soulevées alors restent en effet d’une grande actualité, qu’il s’agisse par exemple de la dénonciation de la violence « légitime» de l’État, de l’invention de nouvelles formes de mobilisation, du sort réservé aux militants ou de l’engrenage répression/radicalisation.

COMMISSAIRES D'EXPOSITION :

Philippe Artières, historien des XIX
e et XXe siècles au CNRS (IRIS, EHESS)
Franck Veyron, responsable du département des archives de la Contemporaine.

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Exposition À l'affiche, Claude Baillargeon
16 novembre 2022 – 11 mars 2023, La Contemporaine

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A l’affiche, Claude Baillargeon : l’exposition a le double objectif de mettre à l’honneur l’affiche politique et culturelle, et de rendre hommage à un graphiste indépendant qui en a fait son support de prédilection. La Contemporaine a bénéficié d’une importante donation d’un ensemble d’affiches, de maquettes, de matériaux photographiques et d’archives qui permettent de documenter le travail de Claude Baillargeon et de suivre sa production depuis le début du processus de création jusqu’à la réalisation finale et sa diffusion.

Comment un graphiste indépendant travaillait-il, en marge des agences, à une époque où la commande politique faisait encore appel à lui ? Du début des années 1970 à 2015, l’oeuvre de Claude Baillargeon est produite presque sans outils informatiques. Féru de photomontage, il crée des images qui croisent des univers différents pour faire naître un sens nouveau.

Le parcours professionnel de Claude Baillargeon (1949-2016) s’inscrit en effet dans une période de mutations profondes pour les graphistes indépendants. Il a travaillé pour le Parti socialiste, pour des municipalités, répondu à des commandes culturelles, travaillé pour des théâtres – toujours en marge des agences et soucieux de son indépendance. Or la commande politique, encore très importante dans les années 1970, vient peu à peu à se tarir dans les années 1980 ; la commande culturelle lui survit quelque temps encore avant de se raréfier elle aussi. Les pratiques professionnelles sont transformées par l’informatisation, les évolutions technologiques, avant même le développement d’internet. Les agences publicitaires prennent le pas sur les graphistes indépendants.

Le travail de Claude Baillargeon est à la fois le résultat d’une époque, des mécanismes de la commande et des techniques en vigueur, et une oeuvre qui a su traverser le temps. Revendiquant l’influence du surréalisme, de John Heartfield, du Bauhaus, du graphiste Roman Cieslewicz, Claude Baillargeon a développé une vision poétique non dénuée d’une certaine ironie sur le monde, et refusant la société de consommation.

Se considérant photographe et affichiste, Claude Baillargeon utilise pour se définir le terme de « photographiste ». Il s’affirme dans le processus de création comme un artisan. Ses maquettes permettent d’appréhender sa démarche et de comprendre comment il construit ses images. Il duplique, découpe, assemble les éléments afin d’obtenir la « bonne image », celle qui, avec une économie de moyens, porte le message souhaité et résiste au temps. L’exposition présente ainsi les affiches, acceptées ou refusées, produites dans le cadre de commandes, mais aussi la variété et la poésie d’images majoritairement issues de photomontages, parfois restées à l’état de maquettes. C’est le processus créatif dans son ensemble, depuis la prise de vue jusqu’au montage de l’image, qui est ainsi exposé.

COMMISSAIRES D'EXPOSITION
Joseph Chantier et Cécile Tardy (La Contemporaine)

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Exposition Élie Kagan, photographe indépendant (1960-1990)
19 janvier – 7 mai 2022, La Contemporaine

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C’est à Élie Kagan, photographe engagé et formidable archiviste de son époque, que La contemporaine consacre son exposition inaugurale dans le bâtiment conçu par l’atelier Bruno Gaudin sur le campus de l’Université Paris Nanterre. Cette exposition s’appuie sur plus de 200 000 images -négatifs, tirages, planches-contacts et diapositives-, accompagnées d’archives professionnelles, confiées à La contemporaine en 1999 par la famille du photographe.

Autodidacte, passionné par le monde social et politique, volontiers provocateur, Élie Kagan fixe sur la pellicule meetings, manifestations, événements culturels, réunions et rassemblements politiques. Sa production constitue une archive historique et visuelle de la vie politique, intellectuelle et culturelle française des années 1960 aux années 1990. Photoreporter engagé, il est de toutes les manifestations d’une époque riche en la matière. Il sera l’un des rares à saisir par l’image les violences policières perpétrées à l’encontre des Algériens dans la nuit du 17 octobre 1961.
Exposer un photographe de presse indépendant, c’est ici montrer le quotidien d’un photoreporter des années 1960 aux années 1990 ; mais aussi un matériel photo-graphique marqué par ses usages et ses circulations : magazines, presse, revues, affiches, livres et brochures... Le parcours revient sur les différentes interprétations du travail d’Élie Kagan en s’attachant à sa réception, de la production militante aux photographies investies de revendications mémorielles. Il donne aussi à découvrir une dimension méconnue de son oeuvre. Témoin de son temps, Kagan aime flâner dans Paris, dont il capte les transformations urbaines et sociologiques. C’est un rapport existentiel à la photo-graphie qui se donne alors à voir : une façon de vivre, au jour le jour, porté par les rencontres, les accrocs ou les surprises du quotidien...

COMMISSAIRES D’EXPOSITION

Cyril BURTÉ (La contemporaine) et Audrey LEBLANC (EHESS-INA)

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Exposition "Et 1917 devient Révolution..."

18 octobre 2017  - 18 février 2018, Hôtel national des Invalides

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Le centenaire des révolutions russes coïncide avec celui de la Bibliothèque musée de la Guerre, devenue Bibliothèque de documentation internationale contemporaine qui d’emblée a eu pour objectif de collecter directement sur le terrain des documents originaux produits dans le feu des événements.

Des documents uniques - affiches, tracts, films, photographies, presse illustrée, objets collectés à chaud pendant les événements permettent de comprendre comment 1917 devient “révolution”, bouleversant l’univers politique, économique, social de millions d’hommes, de femmes et d’enfants en Russie, puis dans le monde entier. L’année 1917 en Russie a été revisitée depuis une vingtaine d’années par de nouvelles recherches historiques s’appuyant sur des archives inédites – intimes, iconographiques et audiovisuelles, notamment.

C’est toute la complexité de l’événement qui est restituée grâce au patrimoine exceptionnel de la BDIC et des institutions partenaires en France, Russie et Géorgie.


COMMISSAIRES D’EXPOSITION :
Carole Ajam, Conservatrice des bibliothèques, responsable du secteur russe, BDIC.
Alain Blum, Directeur de recherches à l’INED et directeur d’études à l’EHESS
Sophie Coeuré, Professeure d’histoire contemporaine à l’Université Paris Diderot - Paris 7, UFR GHES
Sabine Dullin, Professeure d’histoire contemporaine à Sciences Po et chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po


COMITÉ SCIENTIFIQUE
Thomas Chopard, Post-doctorant à l’Institute for Historical Research, University of London
Jean-François Fayet, Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Fribourg
Emilia Koustova, Maître de conférences à l’Université de Strasbourg
Etienne Forestier-Peyrat, Maître de conférences à l’IEP de Lille, chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po
Alexandre Sumpf, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Strasbourg
Olga Danilova (Université Paris Diderot - Paris 7)
Catherine Gousseff (CNRS, Centre Marc Bloch de Berlin)

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Exposition "Internationales graphiques. Collections d'affiches politiques 1970-1990"

17 février - 29 mai 2016, Hôtel national des Invalides

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Commissaires de l'exposition
Valérie Tesnière, Cécile Tardy, Magali Gouiran

Avec près de 170 pièces réunies pour la première fois, l’exposition dresse un panorama de la production foisonnante d’affiches politiques et culturelles au cours de deux décennies qui constituent une période faste pour l’affiche en tant que moyen d’expression des engagements politiques.
Les années 1970-1990 sont marquées par de grandes mobilisations internationales : contre la guerre du Vietnam, contre les dictatures latino-américaines ou l’apartheid, pour le pacifisme… C’est aussi le moment de l’affirmation de luttes sociales, auxquelles succèderont ensuite un certain désengagement, puis d’autres mobilisations où l’affiche cède le pas au web.
Nombreux sont alors les graphistes qui investissent l’affiche au service de ces causes et choisissent de mettre en accord pratiques professionnelles et engagements militants. Certains optent pour un fonctionnement en collectif, beaucoup refusent de travailler pour la publicité et revendiquent de choisir leurs commanditaires. Syndicats, partis politiques, municipalités, ONG, associations et institutions culturelles font appel à leurs services pour produire des affiches qui affirment une prise de position sur le monde.
S’appuyant sur des collections d’affiches exceptionnelles (BDIC et International Institute of Social History – IISH, Amsterdam) qui donnent à voir une histoire des engagements et des grandes luttes de l’époque par le prisme de la création graphique, Internationales graphiques met en parallèle le travail de graphistes européens et américains, tout particulièrement en Pologne, à Cuba, aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, en Allemagne ou en France.
Quels héritages revendique-t-on et quelles formations suit-on ? Comment engagement rime-t-il avec invention formelle ? Quelles circulations s’établissent au fil de ces mobilisations ? Quelles relations se nouent entre les graphistes et leurs commanditaires, dans un registre qui est surtout celui de la commande publique et associative ?
Une perspective résolument internationale apporte un éclairage inédit et stimulant sur les pratiques de la création graphique pour une période, celles des années 1970-1990, moins explorée mais tout aussi féconde que la décennie 1960, dévoilant des correspondances artistiques, des engagements communs et peut-être des « internationales », qui ont contribué à façonner notre relation à la politique et notre regard sur ses manifestations.

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Exposition "Vu du front. Représenter la Grande Guerre"


15 octobre 2014 - 25 janvier 2015

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Commissaires de l'exposition

 

Aldo Battaglia, Caroline Fieschi, Benjamin Gilles, Vincent Giraudier, Sylvie Le Ray-Burimi, Anthony Petiteau

Une exposition présentée par le musée de l’Armée et la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) à l’Hôtel national des Invalides.

Qu’ont vu les combattants de la Grande Guerre ? Qu’en ont-ils montré, et pourquoi ? Qu’ont rapporté de leurs missions au front les artistes engagés dans l’effort de mobilisation ? Comment ces représentations ont-elles circulé vers l’arrière ? Autant de questions qui mettent en évidence l’absence d’unereprésentation unique du premier conflit mondial. Tel est le propos de cette exposition qui met en regard les approches des différents fronts : le front occidental bien sûr mais aussi les fronts moins connus comme le front germano-russe, le front austro-italien, le front du Proche- Orient, des Dardanelles et des Balkans.


Tableaux, dessins, photographies privées et officielles, articles de presse, films, affiches ou encore objets reflètent la variété des témoignages, parfois inédits. Parmi les quelques 500 pièces présentées figurent les oeuvres des artistes de la génération du feu, tels les frères Nash, William Orpe
n, Otto Dix, Guillaume Apollinaire, Anselmo Bucci, Jacques Villon, Fernand Léger ou des toiles d’artistes envoyés en mission au front : Félix Vallotton, Edouard Vuillard et Georges Scott notamment. Un ensemble exceptionnel et complémentaire de pièces provenant pour une large part des collections de la BDIC et du musée de l’Armée est présenté au public pour la première fois au sein d’un espace d’exposition de 800m2. Les deux institutions ont en effet rassemblé pendant toute la durée du conflit une documentation et des oeuvres produites au front par l’ensemble des belligérants, constituant ainsi des collections de référence internationalement connues.

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le site de l'exposition   Dossier de presse



Exposition "Affiche-Action ! Quand la politique s'écrit dans la rue"

14 novembre 2012 - 24 février 2013



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Commissaires de l'exposition

Béatrice Fraenkel, Magali Gouiran, Nathalie Jakobowicz, Valérie Tesnière


Outil de communication graphique et plastique, l’affiche est l’un des supports privilégiés de l’écrit dans la rue. Aujourd’hui

très largement associée aux messages publicitaires, elle fut avant tout l’expression d’une parole publique forte. Nombreux sont les exemples qui ont marqué l’histoire : des affiches révolutionnaires de 1789 à celle de mai 68, les écrits politiques n’ont eu de cesse de recouvrir les murs de la ville, faisant de la rue, le terrain d’affirmation de la démocratie.
Avec plus de 150 documents, l’exposition Affiche-action ! Quand la politique s’écrit dans la rue dresse une généalogie de l’écrit urbain par le prisme des affiches texte, au coeur des révolutions qui ont façonné notre société.
Comment l’écrit investit la rue ? Quelles formes graphiques pour quels discours politiques ? L’exposition revient sur autant de problématiques historiques éclairant nos propres pratiques d’appropriation et d’investissement de l’espace public.


L’affiche comme outil politique : discours et formes graphiques

Si la Révolution française constitue un moment fondateur, c’est au milieu du XIXe siècle que l’affiche s’affirme comme un outil de communication politique. Les progrès des techniques d’impression conjuguées aux crises successives (révolutions de 1830 et 1848, guerre franco-prussienne, Commune de Paris) font de l’affiche l’expression directe du pouvoir et du contre-pouvoir dans la rue, statut qu’elle continuera d’avoir tout au long du XXe siècle. La recherche d’une alliance visuelle percutante entre propos et formes typographiques est alors cruciale pour s’adresser au peuple et capter son attention.

La pratique de l’affichage par la Résistance constitue un sujet inédit éclairé par quelques récentes découvertes. Sous la forme de tracts et papillons, l’écrit urbain demeure, impliquant plus que jamais, une prise de risque et une mise en danger de ses protagonistes.
Présentées dans une scénographie originale, ces sources exceptionnelles invitent le visiteur, grand public comme spécialistes, à la découverte d’une histoire politique et graphique, méconnue et passionnante.


L’affiche dans la ville : de la Commune aux années 2000

Durant la Commune, sous la Troisième République, en Mai 68… les affiches typographiques envahissent la ville. Écrits d’action aux formes  graphiques saisissantes, elles informent, ordonnent, dénoncent, traduisant l’état des luttes de pouvoir. De l’élu au typographe, en passant par

l’imprimeur, toute une chaîne d’acteurs met l’écrit au service de la politique. Aujourd’hui, les militants politiques continuent de puiser dans cette tradition d’affichage pour imposer leurs combats dans l’espace urbain (luttes sociales, mouvements anti-consuméristes, altermondialisme…).

L’exposition présente les affiches en situation dans la ville au travers de nombreuses estampes, photographies ou films, invitant à découvrir le monde qui gravite autour de l’affichage : rédacteurs, imprimeurs, afficheurs et lecteurs, dans le contexte des différentes époques. Le parcours propose ainsi
de suivre la vie de certaines affiches de leur conception à leur diffusion, mettant en exergue, l’intensité des rapports de pouvoir qu’elles expriment et exacerbent. Le travail de graphistes contemporains, tels Pierre Di Sciullo et Vincent Perrottet, présenté à cette occasion, souligne toute l’actualité
d’une interaction entre écrit urbain et engagement.


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Exposition "URSS, fin de parti(e). Les années Perestroïka"

2 décembre 2011 - 26 février 2012


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Commissaires de l’exposition 

Carole Ajam, Annette Melot-Henry, Jean-Robert Raviot.


8 décembre 1991, fin de l'URSS.

Six ans plus tôt, dans le contexte d'une course aux armements et à la technologie avec les Etats-Unis, l'URSS prend conscience de son essoufflement. Les dirigeants comprennent qu'ils ne peuvent plus  suivre. En élisant Mikhaïl Gorbatchev à la tête du Parti, ils tentent de  réformer le système pour le sauver. C'est le début de la perestroïka.
Réformes économiques, ouverture de l'espace public, révolution politique, réveil des nationalités... Les transformations, amorcées sous l'égide du Parti, finissent par se retourner contre celui-ci. Avec la glasnost, chaque jour apporte son lot de révélations : scandales sanitaires, accidents industriels et nucléaires, drames écologiques, dévoilement d'affaires de corruption et pénuries à répétition mettent la société en ébullition. La critique du pouvoir soviétique est le prélude à son renversement : c'est une véritable révolution politique qui s'enclenche et, en août 1991, le putsch contre Gorbatchev conduit logiquement au démantèlement de l'URSS, en décembre.

A l'occasion du vingtième anniversaire de la chute de l'URSS, la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) nous invite à revenir sur l'effondrement de l'Empire soviétique, événement majeur de l'histoire de notre temps.


URSS : Fin de parti(e). Les années Perestroïka est une exposition événement réunissant près de 200 documents. Affiches, photographies, vidéos, journaux soviétiques et presse informelle (non officielle) des années 1985 à 1991 retracent cette période de libéralisation politique, économique et sociale. Ces documents montrent la perestroïka telle qu'elle a été souhaitée et voulue par les dirigeants ; ils illustrent également les années perestroïka, telles qu'elles ont été vécues par les habitants de la vaste Union des Républiques socialistes soviétiques.
Présentés dans une scénographie originale, témoignant de l'ouverture de l'espace public, des transformations dans la mise en scène du pouvoir, de la prise de parole par les citoyens, ils invitent le visiteur, grand public comme spécialistes, à un parcours dans la
société soviétique de l'époque.

L'exposition est construite autour de trois axes :

Le temps des réformes
Réforme venue d'en haut, conçue et voulue par les dirigeants soviétiques pour mettre l'URSS à l'heure de la modernité occidentale, la perestroïka a conduit à un changement tant dans les comportements politiques que privés. Discours, photographies, affiches de l'époque nous montrent de l'intérieur cette ère de mutation.

Le temps des révélations
La perestroïka, c'est aussi la glasnost : l'espace public est décrété ouvert. La société s'engouffre dans cette brèche et découvre les failles que recouvrait encore le discours officiel. La méfiance entre gouvernants et gouvernés s'installe, accrue par les révélations : catastrophe de Tchernobyl, épidémie du SIDA, déroute militaire et retour des troupes soviétiques  d'Afghanistan... En découvrant les photographies de manifestations, de signataires de pétition en faveur de l'Association Memorial, les affiches écologistes, la presse non officielle, dite informelle, qui se développe, etc., on voit comment une opinion publique se forme et s'exprime.

Le temps des révolutions
La critique du pouvoir soviétique est le prélude de son renversement. La démocratisation de la société ouvre la voie à un changement politique qui aboutit à la déroute du Parti, à la sécession des républiques fédérées et, finalement, au putsch d'août 1991. Parmi les documents et
les images présentées, un document rare est dévoilé : la vidéo du discours que Gorbatchev avait enregistrée le 20 août 1991 alors qu'il était séquestré dans sa datcha de Foros.


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Blog de l'exposition  Dossier de presse 




Exposition "Orages de papier. La Grande Guerre des médias"

22 octobre 2010 - 16 janvier 2011


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Commissaires de l’exposition 

Aldo Battaglia, Magali Gouiran




Fruit d’un partenariat franco-allemand établi entre la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU), la Bibliothek für Zeitges­chichte / Württembergische Landesbibliothek (BfZ / WLB), la Bibliothèque nationale de France (BnF) et la Bibliothèque de documentation inter­nationale contemporaine (BDIC) (Université de Paris Ouest Nanterre La Défense), l’exposition « Orages de papier » a été présentée au Mu­sée d’Histoire Contemporaine du 27 octobre 2010 au 16 janvier 2011, après avoir été montrée au public strasbourgeois et allemand.

Elle rassemble les collections de guerre de qua­tre institutions qui ont en commun d’avoir su collecter, dès les prémices du conflit, une riche documentation autour de la Grande Guerre.

Le sujet de l’exposition, résolument inédit, permet d’avoir une vision complète de la propagande déployée autour du premier conflit mondial du 20ème siècle et de comprendre ainsi comment les orages médiatiques se sont abattus sur ce conflit avec une ampleur sans précédent.



Cette approche globale envisage la pro­pagande à travers la double question de sa production et de sa réception dans l’opinion.

Le parcours qui va de l’affiche et des tracts aux images filmées interroge la nature même des supports de com­munication et leur utilisation comme arme de guerre redoutable au coeur de ce qui est aussi une grande guerre médiatique.

C’est la première fois que la propa­gande de masse utilise ainsi toutes les ressources techniques des nouveaux médias de l’ère industrielle (photo et image animée). Le développement des grands médias contemporains prend ici sa source.

Si elle aborde le sujet délicat de la manipulation de l’information, cette exposition est aussi l’occasion de dé­couvrir les documents exceptionnels et rares que constituent les journaux de tranchées ou bien encore les car­nets intimes et lettres de poilus.

Une propagande de masse est mise en place dès le début du conflit. Elle vise à informer les populations par le biais d’avis et de placards mais également à mobiliser l’arrière, grâce aux affi­ches illustrées appelant notamment à l’effort de guerre. L’un des moyens de propagande les plus spectaculai­res reste le tract largement diffusé en direction des lignes ennemies.

L’ensemble des journaux, destinés aux troupes ou à l’arrière, participent également de cette manipulation contrôlée par les autorités militai­res. Caractéristiques de la Première Guerre mondiale, la plupart des jour­naux de tranchées écrits par et à des­tination des soldats sont destinés à entretenir le moral des troupes et, de ce fait, font l’objet d’une censure des autorités. Les lettres ou journaux in­times de soldats reflètent également cette reconstruction biaisée de la réalité du front même si quelques té­moignages semblent s’attacher à en traduire l’horreur.

L’image s’affirme également comme un relais essentiel de la propagande écrite. Les cartes postales maintien­nent le contact entre le front et l’arriè­re tandis que les photographies, là en­core contrôlées et censurées, donnent l’illusion d’une guerre propre. En pa­rallèle, le cinéma patriotique affirme son pouvoir d’influence. Des formes artistiques anciennes, sont remises à l’honneur au cours du conflit. C’est la dernière fois que la peinture est ainsi utilisée dans un conflit international, la photographie la supplantant rapi­dement. Nombreux sont les peintres, tels Félix Vallotton ou Maurice Denis, qui sont envoyés en mission aux ar­mées et chargés d’en rapporter des témoignages artistiques. La chanson populaire aussi, essentiellement pa­triotique, bénéficie d’une diffusion inédite grâce au disque.

Pendant parfait des « orages d’acier » et de leur cortège de brutalités, les « orages de papier » se déchaînent enfin dans le domaine de l’édition entièrement impliqué dans la guerre totale et appuyant l’effort de la nation en guerre, mobilisant savants, écri­vains, historiens...



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Exposition "Berlin, l'effacement des traces. 1989-2009"

21 octobre - 31 décembre 2009

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Commissaires de l’exposition 

Sonia Combe, Thierry Dufrêne, Régine Robin


Artistes représentés 

Jean-Claude Mouton, Bernard Plossu, Dominique Treilhou et Jan Svenungsson.



Présentée à l’occasion du 20ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin, l’exposition met en scène, à travers des créations artistiques, les procédures de destruction de « Berlin-capitale de la RDA » et leur inscription dans un paysage urbain reconstruit d’où émergent de façon inattendue et souvent sopntanée des traces du passé.


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Exposition "Une traversée photographique du vingtième siècle"
MOIS DE LA PHOTO PARIS 2008

21 octobre - 20 décembre 2008

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Commissaires de l’exposition 

Thérèse Blondet-Bisch et Thomas Michael Gunther.



Quelle est la valeur documentaire d’une image photographique ?
Quel rapport entretient-elle avec la réalité ? Est-elle objective ?
Peut-elle servir à écrire l’histoire ? Et en quoi constitue-t-elle un outil indispensable pour le chercheur ?

Pour ébaucher une réponse, les commissaires de l’exposition ont dressé un panorama de la photographie au XXème siècle à partir des collections du Musée d’histoire contemporaine - BDIC. La présentation débute avec des images noir et blanc lors de la visite de Guillaume II, empereur d’Allemagne, en 1899 au Mont Sainte Odile, ainsi que des photographies de l’Exposition Universelle de Paris en 1900, pour se clore avec le regard de Yan Morvan sur le conflit kosovar en 1999 et un reportage en couleurs de Jacqueline Salmon sur les hangars de Sangatte en 2001.

La manifestation s’articule autour des grands conflits du siècle, de la guerre des Boers à la chute du mur de Berlin, avec des arrêts sur images des deux guerres mondiales. Elle incarne la dynamique entre tradition et mutation, généré par les développements techniques et les applications de la photographie : reportage, portrait, photographie d’amateur, propagande...

Aux images, pour la plupart anonymes, qui constituent le fonds historique, se greffe un corpus de photographies d’auteurs, qui portent un autre regard sur l’actualité, interrogeant les concepts de réalité et d’objectivité.
Ces photographies illustrent quatre grandes thématiques qui permettent une lecture approfondie de la fin du siècle : mutation de la ville, condition humaine, confrontation, mémoire.

Environ 150 photographies originales et souvent inédites sont présentées dans l’exposition. A cette occasion, les éditions Créaphis ont publié un ouvrage abondamment illustré sur les collections photographiques du Musée d’Histoire Contemporaine-BDIC.

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Exposition "Amours, guerres et sexualité, 1914-1945"

22 septembre - 31 décembre 2007


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Commissaires de l’exposition 

Danièle Voldmann, François Rouquet et Fabrice Virgili

Le Musée de l’Armée et le Musée d’Histoire contemporaine-BDIC, en collaboration avec le CNRS, ont associé leurs équipes, leurs collections et leurs espaces pour présenter une nouvelle exposition : AMOURS, GUERRES ET SEXUALITÉ – 1914-1945.



Le sujet développé est tout à la fois neuf, passionnant, mais aussi difficile et à ce jour peu illustré dans les musées d’histoire : l’évolution et le bouleversement des relations intimes, amoureuses et sexuelles, des hommes et des femmes dans le cadre des grands conflits mondiaux. A la croisée de l’histoire des guerres et de l’histoire du genre, il s’agit
de comprendre comment et en quoi les deux guerres mondiales ont affecté les relations entre les hommes et les femmes, civils et militaires, au niveau le plus intime, celui du rapport amoureux et de la sexualité.

La mise en perspective est européenne, par le thème étudié et la collaboration de chercheurs étrangers, l’approche est essentiellement historique avec des éclairages empruntés à la psychanalyse.

 

Salle 1 - La mobilisation

Tout un imaginaire de la virilité et de la féminité est convoqué pour convaincre les populations de s’engager dans le conflit. Les couples se séparent dans la douleur et le désordre du début de la guerre. Les thèmes de la séparation et de l’entretien du lien amoureux entre les hommes et les femmes malgré la distance sont explorés.

 

Salle 2 - Ce second temps de l’exposition développe plusieurs thèmes

- La sexualité contrôlée : le contrôle moral et la censure, la prostitution, les maladies vénériennes, la peur des espionnes.

- Aimer, faire l’amour en guerre : l’amour conjugal, couples légitimes et familles ; nouvelles rencontres entre compatriotes, alliés et ennemis ; conséquences heureuses ou malheureuses.

- Les violences sexuelles : viols ; mutilations et sévices sexuels ; prostitution forcée ; la répression d’une sexualité stigmatisée.

- La guerre et après : la guerre a imprégné l’identité même des individus, et la paix n'a pas toujours permis un retour à l’état antérieur.

Plus de 480 oeuvres ont été réunies : objets, affiches officielles, affiches de films, cartes postales, peintures, photographies, correspondances privées, journaux intimes, coupures de presse, oeuvres littéraires et poétiques. L’habillage sonore de l’exposition a été assuré par des archives sonores et filmiques, des textes lus, des musiques et des chansons intégrés à chaque séquence.

 




Exposition " Des slogans et des signes : l’affiche polonaise, 1945-2004"

9 septembre 2005 - 4 décembre 2005


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Commissaires de l’exposition 

Maria Kurpik et Jean-Claude Famulicki.



Première grande rétrospective consacrée à l’histoire de l’affiche polonaise, à l’évolution de la création graphique en Pologne et à la relation entre les artistes et les pouvoirs politiques, cette manifestation prolonge la Saison polonaise en France en s’attachant à montrer l’art graphique polonais dans son ensemble et dans une perspective historique large.

L’exposition « Des slogans et des signes » réunit près de 160 affiches illustrant l’exceptionnelle créativité des graphistes polonais.
Aux pièces les plus significatives de son fonds polonais, s’ajoutent une trentaine d’œuvres prêtées par le Musée de l’affiche de Wilanow à Varsovie et par la Bibliothèque Forney. Elle offre ainsi un large éventail de la création graphique de 1945 à 2004 en présentant des artistes internationalement reconnus comme Henryk Tomaszewski, Jan Lenica, Roman Cieslewicz, Tadeusz Trepkowski, Waldemar Swierzy, Jan Mlodozeniec, Franciszek Starowieyski … et de jeunes créateurs récents : Maciej Buszewicz, Janusz Staniszewski, Michal Batory.


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Dossier de presse 

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Exposition "Droits de l’Homme - COMBATS DU SIÈCLE"

30 avril - 18 décembre 2004


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Commissaires de l’exposition 

Gilles Manceron,Laure Barbizet, Jean-Claude Famulicki.

Conseil scientifique 

Madeleine Rebérioux, Robert Badinter, Françoise Basch,Geneviève Dreyfus-Armand, Jean Lacouture, Danièle Lochak, Emmanuel Naquet, Pierre Vidal-Naquet.




De l’affaire Dreyfus à la fin du xxe siècle, chaque fois que les droits de l’Homme ont été mis à mal, nombreuses ont été les causes qui ont suscité en France colères et indignations. L'exposition présente une large sélection des archives de la Ligue des droits de l’Homme, saisies par les nazis à son siège en 1940, suite à leur dépôt, à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC). Elles apportent des éléments inédits sur la défense des droits des réfugiés étrangers en France ou des “indigènes” des colonies, comme sur la lutte contre le fascisme. L'exposition présente également de nombreux objets, oeuvres et documents originaux (affiches, photos, tableaux, tracts…), qui témoignent de la multiplication des luttes livrées, jusqu’à la fin du siècle, à l’initiative d’acteurs de plus en plus divers.


Pour en savoir plus

Dossier de presse 

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Exposition "¡ NO PASARÁN ! Images des Brigades internationales dans la guerre d'Espagne"

27 mars - 14 juin 2003


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Commissaires de l’exposition 

François Fontaine et Rémi Skoutelsky



La guerre d'Espagne (1936-1939) est le premier grand conflit de l'ère des médias : journaux, magazines, radio, actualités cinématographiques permettent à l’opinion publique de suivre les événements au jour le jour. Les mouvements de solidarité avec la République se développent dans toute l'Europe et en Amérique.
35 000 volontaires venus de plus de 50 pays s'engagent aux côtés des Républicains, essentiellement au sein des Brigades internationales.
Leur épopée devient mythique dès les premiers combats.
Les reporters photographes ont largement contribué à la popularisation de cet engagement international. Les plus connus (Capa, Chim, Taro, Namuth) ont vu leur travail publié sous leur nom par les plus grands magazines et quotidiens de l'époque.

Les commissaires de l'exposition ont exhumé des tirages d'époque de Robert Capa et Gerda Taro, photographes majeurs qui se sont engagés dans cette guerre en revêtant l'uniforme républicain et en usant de leur Leica comme d'une arme. Ils ont réalisé d'importants reportages en suivant les Brigadistes (en particulier ceux de la Brigade Thaelmann et du bataillon franco-belge), lors de la bataille de Madrid, à l'instar de David Seymour dit Chim, présent également dans l'exposition. Les tirages d'époque de Capa et de Taro proviennent, pour la plupart, de l'International Center of Photography de New York.
Les photographies qui ont servi à produire le somptueux ouvrage édité à Londres en 1937,
La lucha del pueblo español por su libertad, et qui viennent d'être acquises par la Bibliothèque nationale d' Espagne, sont également exposées.


Pour en savoir plus

Dossier de presse


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Henri Valensi, Expression des Dardanelles, 1917 © ADAGP 2015
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