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La lettre, 1918. Henry Camus. |
La correspondance avec les proches
Les soldats ont écrit d’innombrables lettres et cartes postales, en moyenne plus de mille par individu au cours de la guerre, soit une par jour.
Carte d’un instituteur mobilisé à sa famille. Fonds La guerre 1914-1918 dans le ressort de l’Académie de Lille. F delta 1126/01b/A20202 006 |
Lettre d’un instituteur mobilisé à sa famille. Fonds La guerre 1914-1918 dans le ressort de l’Académie de Lille. F delta 1126/01b/A20202 010 |
Cette correspondance permet aux soldats de maintenir un lien avec leurs proches, de les rassurer, de leur passer des commandes de chocolat, tabac, pâté, savon pour les prochains colis. Soumise au contrôle postal, elle ne révèle pas toute l’horreur de la guerre.
En retour, les soldats attendent impatiemment l’arrivée du vaguemestre qui distribue le courrier pour avoir des nouvelles de leur famille.
L’heure du courrier dans les tannières, juillet 1916. Maurice Le Poitevin. |
Les marraines de guerre
Les marraines de guerre sont des femmes et des jeunes filles charitables qui ont adopté un soldat sans famille ou privé momentanément de relations avec ses parents et ses amis en raison de l’occupation de leur région par l’ennemi. Elles leur envoient régulièrement des lettres de réconfort et d’encouragement.
Les journaux de tranchées évoquent également les marraines de guerre.
Les journaux de tranchées évoquent également les marraines de guerre.
Rigolboche n°84, 1918. |
Le poilu n°12, janvier 1916. |
Les carnets de guerre
Au front, certains soldats ont rédigé des carnets dans lesquels ils racontent leur expérience de la guerre.
Carnet du soldat Lenoy. Fonds Guerre 1914-1918 dans le ressort de l’Académie de Lille. F delta 1126/01b/A20174 007 |
L’ouvrage de Gaston Lavy, Un de la territoriale. Ma grande guerre , rédigé au retour de la guerre, en 1920, est remarquable par l’authenticité et la précision de ses dessins.
Un de la territoriale, 1920. Gaston Lavy. Tome 1. |
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