Collections sur la Grande Guerre
Les collections iconographiques
Les photographies
La Grande Guerre est un axe fort des collections avec 80 000 cartes postales et environ 420 000 photographies originales dont:
Les cartes postales n'ont pas pour vocation première de documenter le conflit : elles sont là pour véhiculer l'image de la guerre, telle qu'elle aurait dû être, ce qui permet aux illustrateurs et aux photographes d'utiliser une vaste palette de registres d'expression (comique, patriotique, romantique, informatif, pédagogique ...) dans la production d'un « média » dont le faible prix et la diffusion massive faisait un des principaux vecteurs de représentations au sein de la société.
Et pour que la carte aboutisse, au final, dans les boites aux lettres elle aura eu a passer à travers de nombreux filtres : l'exaltation patriotique et l'autocensure des auteurs et des éditeurs, la censure officielle, le goût du public acheteur. Pour ces raisons les cartes postales donnent difficilement une vision documentaire de l'histoire de la guerre, mais elles constituent en revanche une contribution non négligeable à l'histoire des mentalités. En août 1914 le sentiment général était que la guerre allait être de courte durée. Les éditeurs de cartes se fournissaient dans le stock de représentations préexistantes, inspirées par la vie militaire, des photos ou dessins de manœuvres ou issues des guerres précédentes. Il était plus aisé, en cas de besoin de puiser dans les vues d'artistes, ce qui expliquerait au début le nombre plus important de cartes illustrées que de photos prises sur le vif. La guerre prenant durablement ses quartiers, des reportages photographiques ne tardèrent pas à paraître dans la presse illustrée, dont des images furent reprises en cartes postales à côté des représentations plus ou moins fantaisistes qui continuaient à être produites par des illustrateurs.
Peintures, dessins, estampes
Dès le début de la Première Guerre mondiale, les fondateurs de la collection, les époux Leblanc, avaient rassemblé sur le conflit plus de 1 200 œuvres originales dont beaucoup signées de grands noms de l'art français : Jean-Louis Forain (1852-1931), Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923), Raoul Dufy (1877-1953), Francisque Poulbot (1879-1946), Lucien Jonas (1880-1947) et Fernand Léger (1881-1955). La collection donnée à l'Etat en 1917 s'enrichit très rapidement de dons et d'achats d'oeuvres d'artistes mobilisés ou missionnés aux Armées par le Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. A côté de Maurice Denis, Félix Vallotton, Edouard Vuillard, Jacques Villon, Ossip Zadkine, André Fraye, Jean Lefort, Dunoyer de Segonzac, etc., la collection comprend aussi des oeuvres d'artistes moins connus, voire d'amateurs. Ces documents témoignent de la vie quotidienne dans les tranchées et montrent les paysages dévastés et les villes en ruines.
Plus d'images dans le dossier thématique La Première Guerre mondiale: le quotidien sur le front de l'ouest
Affiches
Une propagande de masse est mise en place dès le début du conflit : elle vise à informer les populations par le biais d'avis et de placards mais également à mobiliser l'arrière, grâce aux affiches illustrées appelant notamment à l'effort de guerre.
Une sélection d'affiches sur Flickr
Objets
Près de deux tiers des collections d'objets du MHC-BDIC portent sur la Grande Guerre: médailles, vaisselle patriotique, artisanat de tranchées etc.
Découvrir
Les collections iconographiques
Les photographies
La Grande Guerre est un axe fort des collections avec 80 000 cartes postales et environ 420 000 photographies originales dont:
Le fonds Valois
Regroupant 546 albums contenant quelque 100 000 photographies, la collection dite des Albums Valois a été constituée par la Section photographique des Armées (SPA), organisme créé en mai-juin 1915 par le Ministère de la Guerre. A partir de cette date, le gouvernement français dépêche sur les différents fronts occidentaux, puis d’Orient, des photographes, appelés « opérateurs », avec pour objectif de “prendre tous clichés intéressants : au point de vue historique (destructions, ruines…), au point de vue de la propagande par l’image à l’étranger, au point de vue des opérations militaires, par la constitution d’archives documentaires”. Classée systématiquement par département ou par thématique (Aviation, hôpitaux, ...), cette collection, en cours de numérisation, constitue donc un ensemble iconographique et documentaire de premier plan pour la Première Guerre Mondiale.
Albums Valois sur Flickr
Regroupant 546 albums contenant quelque 100 000 photographies, la collection dite des Albums Valois a été constituée par la Section photographique des Armées (SPA), organisme créé en mai-juin 1915 par le Ministère de la Guerre. A partir de cette date, le gouvernement français dépêche sur les différents fronts occidentaux, puis d’Orient, des photographes, appelés « opérateurs », avec pour objectif de “prendre tous clichés intéressants : au point de vue historique (destructions, ruines…), au point de vue de la propagande par l’image à l’étranger, au point de vue des opérations militaires, par la constitution d’archives documentaires”. Classée systématiquement par département ou par thématique (Aviation, hôpitaux, ...), cette collection, en cours de numérisation, constitue donc un ensemble iconographique et documentaire de premier plan pour la Première Guerre Mondiale.
Albums Valois sur Flickr
Des albums de soldats photographes amateurs
Les cartes postales n'ont pas pour vocation première de documenter le conflit : elles sont là pour véhiculer l'image de la guerre, telle qu'elle aurait dû être, ce qui permet aux illustrateurs et aux photographes d'utiliser une vaste palette de registres d'expression (comique, patriotique, romantique, informatif, pédagogique ...) dans la production d'un « média » dont le faible prix et la diffusion massive faisait un des principaux vecteurs de représentations au sein de la société.
Et pour que la carte aboutisse, au final, dans les boites aux lettres elle aura eu a passer à travers de nombreux filtres : l'exaltation patriotique et l'autocensure des auteurs et des éditeurs, la censure officielle, le goût du public acheteur. Pour ces raisons les cartes postales donnent difficilement une vision documentaire de l'histoire de la guerre, mais elles constituent en revanche une contribution non négligeable à l'histoire des mentalités. En août 1914 le sentiment général était que la guerre allait être de courte durée. Les éditeurs de cartes se fournissaient dans le stock de représentations préexistantes, inspirées par la vie militaire, des photos ou dessins de manœuvres ou issues des guerres précédentes. Il était plus aisé, en cas de besoin de puiser dans les vues d'artistes, ce qui expliquerait au début le nombre plus important de cartes illustrées que de photos prises sur le vif. La guerre prenant durablement ses quartiers, des reportages photographiques ne tardèrent pas à paraître dans la presse illustrée, dont des images furent reprises en cartes postales à côté des représentations plus ou moins fantaisistes qui continuaient à être produites par des illustrateurs.
Peintures, dessins, estampes
Dès le début de la Première Guerre mondiale, les fondateurs de la collection, les époux Leblanc, avaient rassemblé sur le conflit plus de 1 200 œuvres originales dont beaucoup signées de grands noms de l'art français : Jean-Louis Forain (1852-1931), Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923), Raoul Dufy (1877-1953), Francisque Poulbot (1879-1946), Lucien Jonas (1880-1947) et Fernand Léger (1881-1955). La collection donnée à l'Etat en 1917 s'enrichit très rapidement de dons et d'achats d'oeuvres d'artistes mobilisés ou missionnés aux Armées par le Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. A côté de Maurice Denis, Félix Vallotton, Edouard Vuillard, Jacques Villon, Ossip Zadkine, André Fraye, Jean Lefort, Dunoyer de Segonzac, etc., la collection comprend aussi des oeuvres d'artistes moins connus, voire d'amateurs. Ces documents témoignent de la vie quotidienne dans les tranchées et montrent les paysages dévastés et les villes en ruines.
Plus d'images dans le dossier thématique La Première Guerre mondiale: le quotidien sur le front de l'ouest
Affiches
Une propagande de masse est mise en place dès le début du conflit : elle vise à informer les populations par le biais d'avis et de placards mais également à mobiliser l'arrière, grâce aux affiches illustrées appelant notamment à l'effort de guerre.
Une sélection d'affiches sur Flickr
Objets
Près de deux tiers des collections d'objets du MHC-BDIC portent sur la Grande Guerre: médailles, vaisselle patriotique, artisanat de tranchées etc.
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